Au fil des mots
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A vos plumes !
 
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 La Mort

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Nienna
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Nienna


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MessageSujet: La Mort   La Mort EmptySam 4 Mar à 20:57

Elle revêtit sa longue cape noire et son chapeau noir, aussi. Malgré ses habits, elle était presque transparente. Elle traversa le mur et partit dans la nuit sans étoiles, triste. Ce jour là, elle avait beaucoup de travail : trois hommes, deux femmes, un enfant ; alors il ne fallait pas traîner en chemin.
« Ces humains ne me supportent pas mais ne peuvent s’empêchés de tuer ! Quelle étrange créature sont-ils donc. » se dit-elle en chemin.
C’était La Mort. La vraie. Celle qui effraie petits et grands. Celle que l’on redoute de voir surgir. Celle que l’on trouve dans tous les cauchemars. Celle qui transporte hommes, femmes, enfants sans aucunes distinctions au royaume des Morts. C’est bien elle. La Mort…
Mais qui est-elle réellement ? Personne ne le sait. Elle nous transporte dans un monde inconnu. Bien des échos sont parvenus dans nos oreilles, sur ce monde, mais aucuns ne sont vraiment justes. Peut-être quelques bribes mais c’est tout. Personne ne l’a jamais su et personne ne le sait.
Elle arriva devant une maison rustique, traversa le mur, et s’approcha de la vieille femme que tout le monde croyait endormie. Elle s’approcha tout doucement et arriver au moment propice lui chuchota à l’oreille :
« Bouh ! »
La vieille femme se retourna face à La Mort et entrouvrit les yeux. Ce qu’elle vit alors l’effraya. Elle hurla ; La Mort ne l’en empêcha pas car personne ne pourrait l’entendre, ni les surprendre car la femme était morte et la mort était La Mort. Un sourire de victoire glissa lentement sur le visage de La Mort.
« Ha ha ha ! Bienvenu chez les morts !
- Chez les morts ? chuchota la vieille femme.
- Oui.
- Qui êtes vous ? »
La femme se releva sans peines du fauteuil où elle était installée depuis plusieurs mois.
« Miracle ! Oh, miracle ! Je puis bouger, me lever, marcher, courir, sans douleurs, sans fatigues ! »
Et elle marcha courut, cria, faisant toute sorte de mouvements.
« C’est impossible ! Un rêve !
- C’est tout à fait normal, Madame. répondit La Mort d’un ton calme. »
Cette phrase ramena la vieille femme à la réalité, si l’on peut appeler ça la réalité.
« Qui êtes vous ? demanda la femme avec de gros yeux ronds.
- La Mort ! ricana cette dernière.
- la mort ?
- Non pas la mort ! s’énerva t-elle, mais La Mort !
- Quelle différence y a-t-il ? Puisque je ne fais que rêver.
- Aimeriez-vous que je vous appelle la vieille ?
- Mais bien sûr que non, se serait très impoli ! dit la dame en élevant le ton.
- Et bien c’est exactement la même chose lorsque vous m’appelez la mort !
- Comment faut-il vous appeler alors ? demanda t-elle agacée.
- Simplement La Mort.
- Aucune différence ! Ce que vous dites ne sont que des idioties !
- Bien sûr que non, la vieille ! rétorqua La Mort d’un ton sarcastique.
- Comment osez-vous ? Béni soit le moment où je me réveillerais de cet ignoble rêve.
- Jamais ! chuchota La Mort à son oreille, jamais !
- Foutaises ! Oh ! Mon dieu pardonnez-moi… Voyez chère inconnue vous me forcer à dire des choses grossières ! Et pour vous répondre, on se réveille toujours !
- Non !
- Bien sûr que si !
- Non !
- Expliquez-vous alors.
- Pas lorsque les dernières heures ont sonnées. répondit La Mort pleine de fierté.
- C’est évident, si vous vous étiez expliqué dès le début aussi. Mais à l’heure qu’il est, ma dernière heure n’a pas encore sonnée.
- Comment pouvez vous en être certaine ? demanda La Mort curieuse.
- Et bien c’est évident. Je sais que j’étais dans un piteux état mais de là à dire que j’allais mourir, quand même pas.
- Et pourtant c’est le cas.
- Qui êtes-vous d’abord pour parler de ce genre de choses sans aucuns scrupules ?
- Je vous l’ai déjà dit, madame, La Mort !
- La Mort n’existe pas.
- Et bien si, puisque je suis ici, face à vous. Et puis comment feraient les morts pour trouver leur chemin ?
- Vous ne racontez que des sornettes. Et madame je…
- Je suis La Mort que vous le vouliez ou non! dit-elle agacée.
- Cessez de me couper je vous prie. Donc je disais que j’aimerais que vous quittiez cette maison immédiatement. Personne ne vous a autorisé à rentrer !
- La Mort n’a pas besoin d’autorisation pour venir chercher les morts.
- Sortez ou j’appelle la police ! la menaça t-elle.
- Faites le mais ce sont eux qui vous croirons folle car personne, hormis les morts ne peuvent me voir et puis de toute façon vous êtes morte, vous aussi.
- Vous êtes folle ! dit-elle en levant les yeux au ciel
- Allons, calmez vous et veuillez me suivre s’il vous plaît. »
La Mort perdait beaucoup de temps avec cette femme, il fallait qu’elles s’en aillent car d’autres personnes attendaient. Mais la femme refuser de la suivre.
« Suivez moi ! cria La Mort.
- Non ! Et puis si je vous suivez, ma famille se demandera où je suis partie car elle ne verra pas mon corps.
- Votre corps restera là, ce n’est que votre âme qui part avec moi. Votre « intérieur » si vous préférez.
- Je refuse ! Je ne suis jamais des inconnues !
- Je ne voudrais pas utiliser la manière plus… directe avec vous. Alors suivez moi.
- Je m’en fiche !
- Tant pis pour vous ! »
La Mort s’approcha de la vieille femme, sortit une faux argenté de sa cape. La femme prit peur.
« Que faites-vous ? Mon dieu, épargnez-moi, je ne suis qu’une vieille femme qui va bientôt mourir ! supplia t-elle.
- Alors suivez-moi et puis, vous êtes déjà morte, mais bon…
- Je vous suis, mais épargnez-moi.
- Ah, tout de même. J’ai eu peur de devoir recourir à la manière plus directe, voyez-vous ?
- Non, pas du tout.
- Oui, c’est vrai. » Puis pour elle « Les humains ne comprennent jamais ce genre de choses.»
La vieille femme suivit donc La Mort, même si elle ne la croyait pas lorsqu’elle lui disait qu’elle était déjà morte. Mais bon, La Mort se dit qu’elle comprendrait quand elle serait au royaume des morts, devant le tribunal. Voilà comment se passait ses soirées ou ses journées. Elle allait chercher les morts pour les amener au royaume des morts, où ils passeraient devant un tribunal qui jugerait le nombre de travaux que ces morts devraient faire sur Terre avant de devenir Ange, si bien sûr ils y arrivaient sinon ils erraient entre le tribunal et le monde des Anges ; mais pour tout vous dire, ou pour vous rassurer, les Anges ne sont pas toujours des Anges mais par flemme, les juges n’ont pas fait de catégories, Démons, qui regrouperait, je pense, beaucoup d’Anges ! Enfin… La Mort vivait, si on puis dire comme ça, tranquillement n’usant sa « manière plus directe » que très rarement. Elle constituait en fait à trancher la tête du nouveau mort pour la lui remettre, plus tard, au tribunal ; ce qui ne leur plaisait guère. Rien de bien méchant à ça mais La Mort s’amusait bien à le faire. Vous vous dites sûrement qu’elle est égoïste et méchante mais lorsqu’on la connaît mieux, on se rend compte qu’elle n’est pas vraiment méchante, elle fait juste ça pour s’amuser. Mais vu que personne ne la connaît vraiment bien, tout le monde la croit satanique et atroce…

***
Claire était une petite fille de 10 ans, curieuse, qui aimait rigoler et qui croyait tout ce qu’on lui disait car à cet âge là, on croit, contrairement aux adultes, en des choses qui plus tard nous paraissent ridicules, inimaginable et incompréhensible. Mais, c’est grâce à eux, si la vie dans le monde est « vivante ». Les enfants croient en des esprits malins, au Père Noël, aux souris des dents, et même en La Mort ! C’est, aussi pour ça, que toutes ces créatures sont restaient sur Terre. Donc, Claire était une petite fille de 10 qui croyait encore en tout ça. Elle vivait chez des gens, Mr et Mme Tussaud, qui l’avait recueilli lorsqu’elle était petite, vu que ses parents étaient morts dans un naufrage de bateau. Ils étaient très gentils avec elle. Même si elle n’était pas souvent d’accord avec ce qu’ils disaient. Elle jouait la plus part du temps, comme tout les enfants à cet âge là, avec un autre garçon adopté par Mr et Mme Tussaud, Mat. Il était à peine plus âgé qu’elle mais la comprenait quand elle parlait des créatures non vivantes pour les parents. Ils s’amusaient beaucoup tout les deux. Ils aimaient surtout se raconter des histoires d’horreur mais qui les faisaient rire à en pleurer. Presque rien ne leur faisait peur car ils faisaient confiance à tout le monde et même aux créatures. Revenons-en à Claire qui était une fille particulièrement logique et intelligente, contrairement à Mat qui lui était un peu pataud et répétait souvent ce que les autres lui disaient sans même savoir si c’était juste, mais bon, ça n’empêcher pas Claire de jouer avec lui-même si elle trouvait parfois un peu immature. C’est donc dans cette ambiance que vivait Claire, 10 ans. Tout allait au mieux quand, un matin, Mme Tussaud les appela. Claire et Mat descendirent les escaliers pour se rendre au salon où ils trouvèrent Mme Tussaud effondrée dans le canapé.
« Mes petits. Oh, mes petits ! se lamenta t-elle.
- Que s’est-il passait ? demanda instinctivement Claire.
- Oui ? Que s’est-il passait ? répéta Mat.
- C’est affreux ! Votre père, Mr Tussaud, vient de tomber malade et le docteur qui vient de passer craint qu’il ne lui reste plus beaucoup de jours à vivre.
- Oh ! fit Claire. Pauvre Mr Tussaud.
- Il dort dans sa chambre et peut mourir à tout moment… Quel malheur ! pleurnicha Mme Tussaud.
- Madame, dit Claire qui n’avait jamais voulut l’appeler mère ou maman, il ne faut pas pleurer comme ça.
- Oui, c’est vrai mais s’il meurt, je ne le reverrais plus jamais !
- Je ne pense pas.
- Mais si ma petite. Lorsque quelqu’un meurt, par exemple tes parents, ils ne reviennent plus jamais sur Terre. Tu ne pourras plus jamais les revoir.
- Je n’ai jamais cru en tout ça. confia Claire.
- Tu ne peux pas comprendre, tu es trop jeune.
- Je comprends très bien ce que vous pensez ; tous les adultes pensent ça. Moi je n’y crois pas. Je pense qu’il y a une personne, appelée plus communément La Mort, qui vient vous voir lorsque vous êtes morts.
- Et elle les amènent où les morts ? demanda Mme Tussaud
- Vous êtes tous pareils, vous, les adultes ! protesta Claire. Vous voulez toujours tout savoir, même ce qui est impossible ! Je ne peux pas savoir où La Mort amène ses morts car je ne suis encore jamais morte !
- Mais tout ça se sont dans les histoires, les cauchemars.
- Non ! Enfin, vous ne pouvez pas comprendre. répondit la petite fille.
- Tu as beaucoup d’imagination, c’est bien. »
Claire leva ses yeux pleins de pitié et de colère vers Mme Tussaud. Ensuite Mme Tussaud les amena voir son mari. Quand ils entrèrent dans sa chambre, il dormait profondément. Lorsqu’il se réveilla il ne leur parla pas, étant trop fatigué ; il leur adressa simplement un faible sourire puis se rendormit. Alors ils sortirent de la chambre. L’après-midi, Mme Tussaud les amena au parc où Claire et Mat jouèrent jusqu’au soir. Ils mangèrent, et Claire et Mat se mirent au lit après que Claire est lu une histoire d’horreur qui les fit bien rire et ils s’endormirent paisiblement…


SVP dites moi franchement ce que vous en pensait !!!!!!! ^^'
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Iliana

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MessageSujet: Re: La Mort   La Mort EmptySam 4 Mar à 22:10

Alors moi je pense qu'il y a des fautes d'orthographe !! XDD

Sinon à part ça, c'est bien =) Franchement j'adore =)



Citation :
Elle constituait en fait à trancher la tête du nouveau mort pour la lui remettre, plus tard

Trop fort ^^ lool =')
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Nienna
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MessageSujet: Re: La Mort   La Mort EmptyDim 5 Mar à 15:58

rrrrr! Mad tant pis pour les fotes ! XD et là elle est pas belle ?
merci , j'ai commencé la suite mais faut attendre un peu...dsl
l'extrait que tu as choisi est vraiment... mdr moi aussi il me fait trippé ! ^^
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Riku
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MessageSujet: Re: La Mort   La Mort EmptyDim 5 Mar à 16:14

J'adore ^^ L'idée est vraiment excélente =)

Et pour le texte en lui meme je le trouve plutot agréable a lire, meme si j'ai pu moi aussi voir quelques fautes XD J'ai du en faire plus que toi moi en meme pas deux phrases mais bon XD. Sinon juste un petit conseil, évite de toujours dire "Mais bon" Tu le dis assez souvent et des fois c'est une génant =p

Enfin bref j'adoreuhhhh Ze veux la suite >.<
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MessageSujet: Re: La Mort   La Mort EmptyDim 5 Mar à 16:17

mdr merci ! ^^
sinon bun en fait je m'en rend pas compte que je dis souvent "mais bon" lôl dsl je vais rectifier ça ! XD
et pour la suite bun... pt'être la semaine prochaine on verra en fonction du boulot !!
et encore et toujours : Vive les fautes ! ^^
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Iliana

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MessageSujet: Re: La Mort   La Mort EmptyDim 5 Mar à 20:09

Wé viv lé fot ^^

Bon allez j'arrête !! lol (quoi j'avais à peine commencé ?! ^^)

Me tarde la suite !!! =D
T'es comme moi, tu dis souvent "mais bon" !! lool
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Nienna
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MessageSujet: Re: La Mort   La Mort EmptyMar 7 Mar à 20:29

Et ouis c'est ça la vie faut avoir des tics sinon c'est nul !! XD

Donc j'ai fait une suite mais en fait plus tard j'arrangerais des trucs c'est sûr mais bon (mdr) je vous la met quand même... pour pas vous tuer ! ^^'

La nuit était déjà bien commencée quand Claire se réveilla. Elle avait soif. Elle se leva doucement pour ne pas réveiller Mat et sortit de la chambre. C’est alors qu’elle vit de la lumière glissait sous la porte de la chambre de Mr et Mme Tussaud. « Bizarre, se dit Claire, vu l’heure qu’il est, ils doivent dormir. Ils ont peut-être oublié d’éteindre la lumière ? » pensa t-elle. Alors, oubliant sa soif, elle se dirigea vers la porte. A peine arrivée elle entendit un ricanement. Elle entrouvrit la porte et vit quelqu’un d’étranger à la maison…
« La Mort ! laissa t-elle échapper.
- Qui est là ? demanda anxieusement La Mort. »
Claire ouvrit complètement la porte et se retrouva face à La Mort qui l’a regardée d’un air étrange, mêlé de peur.
« La Mort ? répéta Claire. »
La Mort se retourna vers Mr Tussaud qui ne parlait plus, il les observait seulement.
« Mais… je croyais qu’il fallait être mort pour vous voir ! Alors je suis…morte ? demanda Claire sans comprendre.
- Je le croyais aussi ! Et peut-être pour vous rassurer, non vous n’êtes pas morte ! répondit La Mort avec une voix peu assurée.
- Pourquoi puis je vous voir ?
- Je n’en sais absolument rien ! dit-elle de plus en plus peureuse.
- Comme c’est bizarre. Vous êtes sûr que je ne suis pas morte ? dit-elle en s’approchant.
- Vous doutez de mes talents ? répondit La Mort en reculant.
- Non mais… »
Prit de panique La Mort se rua vers le seul mur de la chambre qui donnait dehors et disparut. Claire courut jusqu’à la fenêtre, l’ouvrit, regarda dehors mais ne vit aucune présence de La Mort. « Pourquoi était-elle partie si brusquement sans même prendre ce qu’elle était venue chercher : Mr Tussaud, le mort. » se demanda Claire appuyée à la fenêtre. C’est aussi ce moment, que choisit Mme Tussaud pour se réveiller.
« Que se passe t-il ? fit-elle d’une voix ensommeillée et en allumant sa petite lampe de chevet.
- Euh… répondit Claire en refermant rapidement la fenêtre. »
Elle dévisagea longuement Claire qui se positionna de façon à ce qu’elle ne regarde pas vers Mr Tussaud, car pour le moment seules La Mort et elle savait qu’il était mort.
« Rien, rien.
- Alors pourquoi étais tu dans notre chambre et avec la fenêtre ouverte ?
- Et bien, en fait, j’avais soif et en passant devant votre chambre j’y ai vu de la lumière, alors je me suis approchée. Vous aviez seulement oublié d’éteindre la lampe avant de dormir. Je l’ai donc éteinte ! dit Claire. Et puis pour la fenêtre… euh… j’ai entendu un chat alors je voulais m’assurer que ce n’était pas celui de la voisine car comme elle l’a perdue, je pensais qu’elle serait contente si je le lui retrouvais! continua t-elle en mentant.
- Assez de bêtises ! Au lit et que je ne te revois plus debout avant demain matin ! ordonna Mme Tussaud en prenant une grosse voix.
- Oui, répondit Claire en s’en allant. »
« Ouf, pensa t-elle, elle n’avait peut-être pas cru aux mensonges mais au moins elle n’avait pas vu Mr Tussaud mort dans son lit. Une chance sinon tout le quartier aurait été réveillé !»
Elle repartit dans sa chambre sans même avoir but. Mat dormait toujours, tout le bruit ne semblait pas l’avoir dérangé. Claire se mit au lit mais mit un moment avant de s’endormir…

***
« Comment une fillette d’une dizaine d’année, timide et sûrement inintelligente comme tout les humains, peut m’avoir fait peur ? Moi que tout le monde craint, que tout le monde doit craindre ! C’était impossible…» se dit La Mort. Elle était furieuse et sceptique : la fille allait-elle raconter cette rapide rencontre à tout son entourage ? Et supposons qu’elle le fasse, son entourage allait-il le raconter aux médias ? Le monde entier serait alors au courant que La Mort venait chercher des morts dans les maisons… Tout le monde l’attendrait, tout le monde voudrait la prendre en photo ou lui parler, même si elle était invisible pour eux… tout le monde l’aimerait ! C’était surtout cette dernière phrase qui l’obsédée. Elle qui avait tant était habituée à ne pas être aimée, comment pourrait-elle survivre à ça ? Elle n’en savait rien, elle espérée seulement. Elle redoutait aussi, de paraître devant le tribunal ; elle devrait y passer, pour ne pas avoir pu leur amener tous les morts attendus dans le temps imparti. Qu’allait-ils lui dire ? Elle ne savait pas. Elle ressentit quelque chose de bizarre en elle ; elle ne savait pas ce que c’était vu qu’elle n’avait pas vraiment de sentiments. Alors elle compris ! La peur ! Elle avait peur ! Elle, La Mort, avoir peur ! Etrange sentiment, la peur… Jamais elle ne l’avait autant ressentie… Alors tristement en cette fin de nuit, elle se dirigea vers chez elle. Pour la première fois de sa vie, le trajet ne lui plu pas. D’habitude, comme elle traversait étoiles, nuages, et voire même certaines fois des planètes, elle était heureuse, légère et gaie. Mais là, tout était rose pour elle, oui car La Mort étant habituée à porter du noir n’en était pas effrayée contrairement au rose. Désespérée, elle rentra chez elle en traversant le filament et la coquille.
Elle vivait dans une étoile, une petite étoile noire ! Un avantage car étant donné que le ciel est noir la nuit et foncé le jour, cette étoile ne se voyait presque pas pour des yeux d’humains. Elle était faite d’un filament transparent et d’une coquille de couleur noire. A l’intérieur, les parois étaient douces. Il n’y avait pourtant rien d’autre que la coquille mais elle était douce. Il y faisait sombre, car les parois étaient noires, mais lorsque les yeux s’y habituaient, cela devenait lumineux à n’en croire possible que quelque chose puisse être aussi brillant et étincelant. Aucuns objets ne la remplissaient ! Pas de lit, pas de table, pas chaises… rien ! La Mort n’en avait pas besoin : elle ne mangeait pas, ne dormait pas et n’était jamais fatiguée. Elle puise, en fait, son énergie dans son étoile ; elle lui absorbe sa vie. Voilà à quoi servent les étoiles ! A fournir la vie à des personnes telles La Mort, les juges du tribunal, certains morts… Il suffisait seulement à rentrer dans l’une d’elle et si elle sentait que vous manquiez d’énergie elle vous en fournissait. C’était très beau à voir. Un fil d’une couleur indescriptible sortait de la paroi et se glissait discrètement dans la personne, tout étincelait et crépitait. Cela ne prenait que quelques secondes. Mais bien sûr, comme toute chose, en donnant leurs énergies, les étoiles, finissaient par s’user puis mourir. Mais rassurez-vous, à chaque fois que quelqu’un meurt sur Terre, une étoile se crée ! Ce qui explique qu’il y a toujours des étoiles dans le ciel. Une étoile qui meurt c’est comme une maison qui brûle, on doit en trouver une autre qui voudra bien donner sa vie. C’est donc dans une étoile, comme il en existe énormément, que vivait La Mort.
La Mort, se remplit d’énergies puis, debout, se mit à réfléchir. Mais c’était impossible, trop de choses remplissaient son esprit. Elle n’avait jamais ressenti ce doute, ce désespoir, ni même cette peur. Tout ça depuis qu’elle avait vu la fillette ! Pourquoi était-elle venue voir ce qui se passait ? Comment pouvait-elle la voir et l’entendre alors que normalement seuls les morts le peuvent ? Comment tout cela était-il possible ? Etait-elle quelqu’un d’important ? Ou bien était-elle morte et elle n’avait su la sentir ? Non ce n’était pas possible ! Tout ça n’était pas possible !
« Et pourquoi suis-je La Mort ? Pourquoi moi ? Qui suis-je réellement ? » s’écria La Mort tout haut.
Tant de questions et jamais de réponses ! Elle s’assit dans sa petite étoile, seule, et attendit que le tribunal lui envoie un ange messager qui lui demanderait de la suivre pour être jugé. Pour la première fois de son existence La Mort sentit que du temps s’écoulait…

Alors z'en pensez quoi ? et puis pour la suite de la suite attendez !! XD
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MessageSujet: Re: La Mort   La Mort EmptyMer 8 Mar à 22:35

Waaah...
Y'a des fautes XDD MAIS BON elle est tout simplement waaah...
J'adore la fin, c'est mystérieux, c'est... waah...
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Nienna
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MessageSujet: Re: La Mort   La Mort EmptyDim 19 Mar à 14:06

merci je met la suite ! ^^

«Que son âme repose en paix »
Tels furent les mots du prêtre lorsqu’on enterra Mr Tussaud. Mme Tussaud pleurait, et les gens autour de Claire pleuraient aussi. Elle, non. Elle n’aimait pas particulièrement cet homme et ne voyait donc pas pourquoi elle pleurerait. Je n’ose vous décrire le cri que poussa Mme Tussaud en découvrant le matin son mari mort à côté d’elle. Elle pleurait depuis ce moment là ! C’était à se demander combien de larmes et d’eau avait-elle dans son corps… Cet enterrement fut pour Claire, un moment de perte de temps, elle voulait réfléchir à La Mort. Et essayait de la retrouver. Une chose était sure, Mme Tussaud ne demanderait rien de l’histoire qui concernée hier, étant trop affectée par la mort de cet être cher à ses yeux. Au moins Claire n’aurait pas à mentir une deuxième fois. Elle n’avait parlé de cette rencontre à personne, pas même à Mat bien qu’il la croirait. Elle ne voulait pas qu’il répète tout à leur mère adoptive. Pensant à tout ça, le temps passa plus vite pour Claire. Et à peine fut-elle tirée de ses pensées que Mme Tussaud montait dans sa voiture et appelait les enfants. Ils rentrèrent donc chez eux dans le plus grand silence.

***
Normalement, personne ne peut rentrer dans une étoile qui appartient à quelqu’un mais les anges messagers du tribunal, le peuvent. C’est donc après un long moment qu’un ange messager rentra dans celle de La Mort. Elle l’attendait assise, les jambes recroquevillées, et ses bras les enlaçant.
« Par ordre des juges du…
- Pas besoin de faire tout le discours, je connais tout ça ! balança La Mort en se relevant.
- Je suis désolé si ça vous dérange, mais moi au moins, je fais mon boulot ! lui lança sèchement l’ange messager. »
La Mort se serait bien jetait sur l’ange mais étant donné les circonstances de son appel, elle ne le fit pas ce qui ne l’empêcha pas de lui jeter un regard noir, bien sûr.
« Bien, je vous prie de me suivre, vous êtes…
- convoqué par les juges du tribunal des morts pour violation au règlement ! Je suis prête, je vous suis ! »
Ce fut donc dans une ambiance froide et tendue, qu’ils partirent vers le fameux tribunal…

***
« Comment la revoir ? » se demanda Claire pendant le retour. Alors elle se dit que seul Mat pourrait peut-être lui répondre et elle se promit de le lui demander en rentrant.

***
Le tribunal était une immense étoile dorée et argentée aux bouts des cinq branches. Aucunes autres étoiles aux alentours, pour ne pas déranger les juges soit disant. Elle était grande et imposante comme ses habitants : les juges (qui étaient trois et étaient frères). Ils s’étaient appropriés cette étoile. Ils l’avaient choisi pour faire peur, être craints. Et ça avait marché ! Les morts se pliaient aux règles strictes des juges. Nul n’osait les défier. La Mort avait déjà essayé… les juges s’étaient mis hors d’eux, dans une telle colère que La Mort, elle-même, en avait souffert très longtemps. Ils lui avaient parlé avec des mots très forts pour la faire faiblir, pour la rendre mal ! Ils ne l’avaient pas frappée mais les mots qu’ils avaient utilisés, faisaient encore plus mal que des coups, ils ne s’oublieraient jamais ! Plus jamais elle ne s’était opposée à eux. Ils étaient puissants et sans pitiés ! La Mort n’avait pas perdue espoir, car elle savait que lorsqu’elle les avait affronté ils avaient été mal… Ils ne s’y étaient pas attendus, et avaient été pris de court. Mais à chaque fois qu’elle devait les voir, elle se sentait mal à l’aise et minuscule face à ces trois juges ! Elle repensait toujours à ce jour où elle avait était insultée, où ils l’avaient frappée avec ces mots si violents. Et aujourd’hui, alors qu’elle arrivait près du tribunal, elle y repensa comme jamais auparavant.

***
« Sais tu ou je pourrais rencontrer La Mort ? demanda Claire, à Mat alors qu’ils étaient au lit.
-Hum… je ne sais pas… il faudrait que tu te rendes dans une maison ou il va y avoir une mort et dans ce cas là La Mort viendra !
- Oui, j’y avais pensé mais je ne saurais jamais dans quelle maison il peut y avoir un mort.
- Oui, c’est vrai… alors je ne sais pas.
- Merci quand même. A demain, bonne nuit !
- Ouais.
- Ce qui est bien, pensa Claire dans sa tête, c’est que Mat ne me demande même pas pourquoi je lui pose cette question ! Je ne sais pas si je le lui aurais dit… »
Claire ne savait pas quoi faire. Plus elle essayait de trouver une solution, plus elle se rendait compte que ce serait impossible. Une petite flamme au fond de son cœur espérait que La Mort, elle-même, viendrait la voir mais cette flamme faiblissait au fur et à mesure que le temps passait…
***
Ça y était ! La Mort était de nouveau devant ce triste tribunal malgré sa couleur or. L’ange messager la fit entrer en prononçant une phrase incompréhensible puis l’installa dans une des cinq branches de l’étoile.
« Attendez ici que quelqu’un vienne vous chercher ! »
La Mort ne lui répondit pas, elle resta debout face au filament transparent qui séparait la branche du reste de l’étoile. Elle vit passer du monde ! Des anges messagers, des serviteurs, des morts qui venaient se faire jugés… mais pas de juges ! La Mort attendait, sans bouger. Elle s’asseyait, se relevait, s’allongeait, et jamais personne ne venait la chercher. Au bout d’un très long moment, ne pouvant plus tenir dans sa « cellule », elle sortit et erra dans l’étoile. Un moment elle crut qu’on l’avait oubliée mais cette pensée s’échappa vite de son esprit lorsqu’elle entendit une voix :
« Toujours aussi téméraire ! »
La Mort ne se retourna même pas, elle savait déjà qui lui avait adressé cette parole. Elle savait, aussi, qu’il ne servait à rien d’y répondre sauf pour provoquer, ce qu’elle ne désirait pas faire aujourd’hui.
« Bonsoir ou bonjour, messieurs…les juges…
- Ironique en plus ! souligna l’un d’eux pour vexer La Mort.
- Alabrin – c’est ainsi qu’il se nommé - ne commence pas, tu sais comme La Mort est susceptible…
- Oui, Nicolae a raison, nous risquerions de la blesser ! répondit le juge qui se prénommé Ulrich.
- Bonsoir, chère mort…non-désirée… répondit Nicolae en appuyant bien sur « non désirée ».
- Allez, suis nous et garde ton silence ça vaudra mieux pour toi ! lui ordonna Ulrich. »
Les juges l’amenèrent dans la plus grande partie de l’étoile : le tribunal. La Mort connaissait le tribunal pour y être venue quelques fois. Il était sombre, trois portraits des trois juges étaient fixés à la coquille, un long bureau devant trois trônes en bois d’ébène faisait face à une balustrade où se mettait l’accusé. Il y avait un petit attroupement de chaises qui devaient sûrement servir à faire asseoir un public, même si il n’y en avait dans aucun jugement. Le silence et la soumission régnaient dans cette salle. L’accusé n’avait pas d’avocat pour se défendre. Il devait faire face aux trois juges. C’est dans cette atmosphère que La Mort s’installa derrière la balustrade, face à six yeux qui épiaient les moindres mouvements, les moindres paroles, les moindres signes de faiblesses. Ce fut les juges qui commencèrent ce jugement :
« Ainsi commence ce jugement. Vous êtes accusé d’avoir violer le règlement… vous êtes seul, sans personne pour vous défendre, vous êtes le sujet de bien des tourments ! dirent-ils à l’unisson. »
Les juges commençaient toujours les procès avec cette phrase puis ils rajoutaient pour vous décourager :
« Et n’oubliez pas, que face à nous, vous n’êtes, rien ! » en insistant bien sur le rien. »
La Mort y était habituée et cela ne la fit pas flancher. Mais cette fois, spécialement pour elle ils rajoutèrent, chacun à leur tour :
« J’espère, La Mort…
- Que ce jugement…
- Ne se passera pas comme une certaine fois. Je suppose que tu t’en rappelles ? »
La Mort ne répondit rien, ils lui disaient ça pour la déconcentrée, pour la mettre mal à l’aise. Mais La mort ne se fit pas avoir…
« Répond ! cria Alabrin. »
La Mort se força à ne pas lever les yeux car elle ne devait pas. Elle répondit simplement qu’elle s’en rappelait.
« Bien ! Alors commençons… dit Ulrich.
- Pas besoin de te dire pourquoi tu es là…
- Que peux tu dire pour te défendre, vu que tu ne nous as pas amené tous les morts la dernière fois ? »
La Mort réfléchit…comment allait-elle l’expliquer sans les mettre en colère et sans vraiment mentionner la fillette ? Sans savoir pourquoi, elle ne voulait pas parler de la petite fille. Elle se lança :
« Et bien… alors que je venait chercher un mort dans une maison, quelqu’un m’a… comment dire… interrompu…
- N’as-tu pas honte de ça ? demanda sèchement Nicolae.
- Je… non. fit La Mort ne sachant quoi répondre.
- Voyez, mes frères, cette… chose… n’a même pas honte d’avoir eu peur devant une fillette de dix ans à peine ! »
Tous les trois se regardèrent, et rirent un bon coup.
« Comment savez vous ça ? leur demanda La Mort ne s’apercevant pas qu’elle n’avait l’autorisation des juges pour parler.
- T’as ton demandé quelque chose ?
- Non. répondit Alabrin à la place de La Mort.
- Ici, c’est nous qui posons les questions, toi tu as juste à y répondre ! enchaîna Ulrich. »
La mort ne s’excusa pas.
« Mais… nous te faisons grâce d’une réponse à cette question… fit Nicolae.
- Ne sommes-nous pas gentil avec toi ? Tu pourrais nous remercier de cette faveur ! répliqua Alabrin.»
La Mort répondit par une sorte de merci à peine audible mais les juges se contentèrent de ça.
«Si tu protestes ou t’opposes au récit, tu prendras une peine plus lourde. Compris ?
- Oui. grommela La Mort. »
Les trois frères se redressèrent sur leurs trônes puis fixèrent La Mort guettant le moindre signe de désapprobation ou de non accord. La Mort fixait toujours le sol sans se soucier des regards insistants des juges.
« Comme tu le sais depuis longtemps, nous savons combien de morts tu dois nous amener, chaque jour, au tribunal pour que nous puissions les jugés. Avant-hier, nous devions recevoir cinq morts. Et comme tu le sais, nous n’en avons reçut que trois... Il y avait donc un problème ! Etant donné que c’est toi qui nous amènes les morts, la faute ne pouvait venir que de toi ! lui expliqua Ulrich.
- Grave faute ! Nous allions t’appeler quand un mort venu de nous ne savons où, se posta ici, au tribunal. C’était un mort qui allait bientôt terminer ses travaux à accomplir sur Terre. Ce jour là, il exécutait un de ses travaux au même endroit que toi. Il allait repartir quand la faim lui rongea l’estomac. Il entra dans la première maison qu’il trouva, qui fut celle où, toi, tu te trouvais. Pas de chance ! » fit Alabrin en regardant La mort avec plus de précision pour voir un mouvement qui la pénaliserait encore plus… Ne trouvant rien il continua :
« Il arriva dans la cuisine, prit une tranche de jambon sur du pain et tout en mangeant visita la maison. Il commença à monter l’escalier quand il entendit des voix…

bon je sais ça s'arrête en plein milieu d'un dialogue mais en ce moment j'ai pas le temps de finir dsl !! ^^
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Iliana

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MessageSujet: Re: La Mort   La Mort EmptyDim 19 Mar à 17:14

Wahou.. La fin ! THE fin ^^ lol

C'est bien écrit, surtout le début je trouve.
avec quelques petites fautes par-ci par-là... é_è Rolling Eyes
XD
Boooon ! C'est bon ! Je ferma ma g***le ! =P
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Nienna
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MessageSujet: Re: La Mort   La Mort EmptyMar 21 Mar à 20:45

je vais bientôt mettre la suite vous inquitez pô ! XD
et rerere merci ! ^^'
pour les fautes je te dis : m***e ! na ! tongue

dsl XD nan je dèc' ! ^^
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MessageSujet: Re: La Mort   La Mort Empty

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